Le décryptage des politiques monétaires et de l'évolution des cours euro / dollar 

A l’image du Président George Washington sur le billet vert, Mario Draghi, Président de la Banque centrale européenne (BCE) aura-t-il un jour son effigie sur les billets en euro ? Il faut dire qu’avant lui, jamais autant d’euros n’avaient été en circulation. Sauveur pour les uns, despote monétaire pour les autres, le banquier italien est au centre de toutes les attentions. En effet, depuis la crise des subprimes en 2008 puis la crise des dettes souveraines, les banquiers centraux dictent la tendance sur les marchés financiers. Dernier exemple effet de cet interventionnisme, le taux de change euro-dollar. Décryptage.

La FED et la baisse du dollar

La BCE et la baisse de l'euro

Quels impacts sur les prix des actifs financiers ?

Le mouvement de dépréciation de la monnaie unique peut-il se poursuivre ?

La Réserve fédérale comptait bien entamer cette année la normalisation de sa politique monétaire après plusieurs années de reprise économique. Mais la hausse du dollar pèse désormais sur les marges des sociétés exportatrices américaines et donc sur la croissance du pays.

Selon la banque JP Morgan, une hausse de 10% du dollar par rapport aux autres devises réduit la croissance du PIB américain de 1%. Il n’est donc pas exclu qu’inquiétée par cet effet récessif de la devise sur l’économie, la Fed soit de plus en plus patiente et repousse encore le moment où le conseil de politique monétaire appuiera sur la « détente » des taux d’intérêt. D’autant que l’inflation n’est plus un problème dans un contexte de baisse des prix du pétrole et de modération salariale.