Bilan 2014 et Perspectives 2015 sur les marchés financiers

2015 pourrait être un excellent cru pour les marchés financiers, tant les facteurs de soutien sont nombreux, mais les investisseurs devront faire preuve d’une certaine sérénité avec le retour d’une volatilité accrue.

2014, l’année des taux

De fortes divergences géographiques sur les marchés actions

Perspectives 2015 : des taux stables en zone euro

2015 : une année volatile sur les marchés actions

Les marchés actions vont probablement, à l’image de ce début d’année, être partagés entre des attentes fortes quant à la capacité d’intervention de la Banque Centrale Européenne, et des menaces géopolitiques difficilement prévisibles. La volatilité des marchés obligera les investisseurs à être agiles et très réactifs pour ajuster régulièrement leur allocation.

Néanmoins, de nombreux facteurs de soutien permettent de rester optimiste sur cette classe d’actifs, à condition de diversifier ses expositions: 

  • la baisse des prix du pétrole et la hausse du dollar,
  • la recherche de rendement des investisseurs dans un contexte de taux obligataires proches de  0%. Les portefeuilles étant encore globalement sous alloués en  actions, il reste une marge de progression et donc de probables flux acheteurs,
  • les opérations de fusions-acquisitions devraient être encore nombreuses, notamment dans les secteurs de la santé et des télécoms,
  • après une année décevante en Europe, les attentes  en matière de bénéfices sont élevées pour 2015 (autour de 8% en global et 12% en Europe). 

Ainsi, les actions européennes devraient encore être les plus volatiles compte tenu des enjeux actuels et des échéances électorales à venir (Grèce, Espagne, Royaume-Uni et Portugal). Mais la réactivité de la Banque Centrale, la baisse de la devise européenne et le coût des matières premières  devraient agir comme forces de rappel.

Outre-Atlantique, les actions américaines devraient continuer à profiter du contexte macro-économique favorable même si une augmentation des salaires pourrait peser sur les marges des entreprises. Au Japon, le contexte macroéconomique est toujours délicat, mais les prix des actions restent peu élevés par rapport à leurs valorisations de long terme. D’un point de vue sectoriel, les secteurs cycliques, hors matières premières, font figure de favoris en matière de performance.

D’une manière générale, en misant sur une politique ultra-accommodante de la BCE, la baisse de l'euro et la chute des prix de l'énergie pour soutenir l'économie, on peut légitimement faire preuve d’optimisme sur les marchés financiers.