Actualités des marchés financiers, Octobre 2016.

Vocation de la présente communication : elle a été produite par GRESHAM afin de partager sa vision de long terme. Cette vision ne peut à elle seule permettre d’établir une allocation d’actifs. En effet, composer un portefeuille sur la base de ce document ne saurait aboutir à une solution optimisée ni même diversifiée au regard du couple rendement/risque. Par ailleurs, il est important de prendre en compte les spécificités des investisseurs : l’horizon de placement, l’aversion au risque, la diversification de ses avoirs, avant toute recommandation. Ainsi, la présente communication ne peut constituer un conseil en investissement ou une recommandation en vue d’acheter ou de vendre des actifs.

Panorama économique

Un environnement global toujours marqué par une croissance modérée, rend les chocs difficiles à absorber. La reflation peine toujours à se matérialiser, malgré l’activisme des banques centrales.

États-Unis – (Prévision 2016 : PIB 1,5 % / Inflation 1,2 %)

Le produit intérieur brut américain s’améliore au 1er semestre (+1,3% Vs +1,2% estimé). La croissance profite d’une consommation vigoureuse mais souffre d’une baisse de l’investissement. La bonne tenue des indicateurs avancés(1), la robustesse de la consommation et le retour de l’investissement public et privé devraient soutenir la croissance au 2nd semestre.

Zone Euro – (Prévision 2016 : PIB 1,5 % / Inflation 0,2 %)

Après un bon premier semestre du Produit Intérieur Brut(2) en zone euro, un ralentissement est possible au 2nd semestre. La consommation demeure le principal contributeur à la croissance. Elle pourrait pâtir de l’absence de hausse de salaires, le risque politique pèse sur la confiance et donc l’investissement. L’inflation totale remonte sous les effets de base de l’énergie.

Japon – (Prévision 2016 : PIB 0,5 % / Inflation - 0,1 %)

Les données publiées sur la consommation sont encore décevantes, mais la confiance des consommateurs continue sa progression. Le secteur manufacturier connait une légère embellie qui reste à confirmer. Le ralentissement de l’inflation semble se poursuivre et le taux de chômage demeure proche de son plus bas historique de 3%. La Banque centrale japonaise n’a finalement pas agi sur le taux de dépôt, préférant intervenir de manière plus précise sur la courbe des taux d’intérêt pour contrôler le taux à 10 ans.

Royaume-Uni – (Prévision 2016 : PIB 1,8 % / Inflation 0,7 %)

Les indicateurs avancés se sont repris en septembre après les chiffres décevants de l’été, suite au Brexit. Le marché de l’emploi et les salaires demeurent résilients. Néanmoins, un repli de la consommation et de l’investissement devraient peser sur la croissance en 2017 et 2018. Les incertitudes concernant les conditions de sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne s’accentuent.

(1) Les indicateurs avancés reflètent en avance l'activité économique réelle. Ils permettent d'anticiper des changements de tendances économiques. Ils sont difficiles à analyser puisqu'ils anticipent l'activité économique. Combinés à d'autres indicateurs, ils permettent de confirmer ou d'infirmer certaines tendances. Par exemple, un bon chiffre sur l'indice de confiance des consommateurs peut sous-entendre une consommation future plus élevée, mais cette tendance sera confirmée ou infirmée avec un indicateur retardé.
(2) Le Produit intérieur brut ou P.I.B. est défini comme étant la somme des valeurs ajoutées réalisées à l'intérieur d'un pays par l'ensemble des branches d'activité (auxquelles on ajoute la TVA et les droits de douane), pour une période donnée, indépendamment de la nationalité des entreprises qui s'y trouvent. La croissance du PIB est considérée comme l'indicateur par excellence de la performance et de la santé économique d'un pays. Le ratio PIB par habitant mesure, quant à lui, le niveau de vie. En effet, comme le total des valeurs ajoutées est égal à la somme de l'ensemble des revenus, le PIB par habitant est aussi égal au revenu par habitant.

Zoom sur l'allocation d'actifs

En synthèse