Actualités des marchés financiers, Janvier 2017.
Vocation de la présente communication : elle a été produite par GRESHAM afin de partager sa vision de long terme. Cette vision ne peut à elle seule permettre d’établir une allocation d’actifs. En effet, composer un portefeuille sur la base de ce document ne saurait aboutir à une solution optimisée ni même diversifiée au regard du couple rendement/risque. Par ailleurs, il est important de prendre en compte les spécificités des investisseurs : l’horizon de placement, l’aversion au risque, la diversification de ses avoirs, avant toute recommandation. Ainsi, la présente communication ne peut constituer un conseil en investissement ou une recommandation en vue d’acheter ou de vendre des actifs.
Panorama économique
2016 : une année de contrastes
Dans les pays développés :
- Les Banques centrales sont restées très actives dans un environnement désinflationniste ;
- Légère dégradation de la croissance en 2016 (versus 2015), notamment dû à un ralentissement des investissements (la consommation est restée le principal vecteur de croissance) ;
- Deux choix politiques inattendus, aux conséquences inconnues pour l’instant : le vote en faveur du Brexit et l’élection de Donald TRUMP.
Dans les pays émergents :
- Une croissance moins forte qu’en 2015, et certains Etats toujours en récession : Brésil, Russie, etc ;
- Un point bas a été atteint cette année sur les matières premières (accord de l’OPEP signé fin 2016) ;
- Une vague de terrorisme sans précédent (plus de 1 800 attentats dans le monde en 2016) et un risque géopolitique toujours d’actualité;
Si l’année 2016 fut aussi volatile qu’attendu, elle restera marquée par une certaine résilience des marchés financiers vis-à-vis des soubresauts politico-économiques qui ont ponctués cette année. Sur les marchés, toutes les classes d’actifs affichent des performances positives en 2016 (performances en euro, dividendes nets réinvestis)
États-Unis – (Prévision 2016 : PIB 1,6 % / Inflation 1,3 % ; Prévision 2017 : PIB 2,2 % / Inflation 2,3 %)
Une accélération du cycle de hausse des taux de la Réserve Fédérale est attendue en 2017 avec deux ou trois hausses de 0,25 point. La consommation et l’investissement demeurent les moteurs de la croissance. Le Président OBAMA laisse une économie américaine marquée par le plein emploi.
Zone Euro – (Prévision 2016 : PIB 1,6 % / Inflation 0,2 % ; Prévision 2017 : PIB 1,4 % / Inflation 1,3 % )
De nombreux facteurs de soutien plaident pour un retour de la croissance en 2017, mais certains risques pourraient pénaliser les économies de la zone euro (BREXIT, élections présidentielles, etc.) La Banque centrale européenne devrait rester active sur les marchés jusqu’en décembre 2017.
Japon – (Prévision 2016 : PIB 0,9 % / Inflation -0,2 % ; Prévision 2017 : PIB 1,0 % / Inflation 0,6 %)
Le rythme de croissance reste toujours faible sur l’archipel et le commerce extérieur semble pallier la faiblesse de la consommation. Le taux de chômage est toujours au plus bas.
Royaume-Uni – (Prévision 2016 : PIB 2,0 % / Inflation 0,6 % ; Prévision 2017 : PIB 1,2 % / Inflation 2,4 %)
Ralentissement de la croissance, mais pas de récession pour le moment. Une baisse marquée de l’investissement privé a été constatée depuis le Brexit. Les déficits britanniques se dégradent fortement, pénalisés par la dépréciation de la livre sterling contre l’euro et le dollar.