Actualités des marchés financiers, Février 2017.
Vocation de la présente communication : elle a été produite par GRESHAM afin de partager sa vision de long terme. Cette vision ne peut à elle seule permettre d’établir une allocation d’actifs. En effet, composer un portefeuille sur la base de ce document ne saurait aboutir à une solution optimisée ni même diversifiée au regard du couple rendement/risque. Par ailleurs, il est important de prendre en compte les spécificités des investisseurs : l’horizon de placement, l’aversion au risque, la diversification de ses avoirs, avant toute recommandation. Ainsi, la présente communication ne peut constituer un conseil en investissement ou une recommandation en vue d’acheter ou de vendre des actifs.
Panorama économique
États-Unis – (Prévision 2017: PIB 2,3 % / Inflation 2,4 % ; Comparaison 2016 : PIB 1,6 % / Inflation 1,3 %)
Le Produit Intérieur Brut américain est en dessous des attentes au 4e trimestre et atteint + 1,9 % (vs +2,2 % estimé). L’économie américaine est au plein emploi. Avec les craintes sur la politique du Président Trump, une accélération du cycle de hausse des taux de la Réserve fédérale est attendue en Juin.
Zone Euro – (Prévision 2017 : PIB 1,4 % / Inflation 1,3 % ; Comparaison 2016 : PIB 1,6 % / Inflation 0,2 %)
Les indicateurs sont toujours bien orientés mais les risques demeurent élevés en 2017. La Banque centrale européenne devrait rester active sur les marchés jusqu’en décembre 2017.
Japon – (Prévision 2017 : PIB 1,0 % / Inflation 0,6 % ; Comparaison 2016 : PIB 1,0 % / Inflation -0,1 %)
Une légère accélération de la croissance est attendue au 4e trimestre grâce au secteur manufacturier et aux exportations. La consommation reste décevante.
Royaume-Uni – (Prévision 2017 : PIB 0,7 % / Inflation 2,5 % ; Comparaison 2016 : PIB 2,0 % / Inflation 0,7 %)
Un ralentissement de la croissance est constaté sans passage en recession. Une baisse marquée de l’investissement privé a été constatée depuis le BREXIT. Les déficits britanniques se dégradent fortement, pénalisés par la dépréciation de la livre sterling contre l’euro et le dollar.