Actualités des marchés financiers, Décembre 2016.

Vocation de la présente communication : elle a été produite par GRESHAM afin de partager sa vision de long terme. Cette vision ne peut à elle seule permettre d’établir une allocation d’actifs. En effet, composer un portefeuille sur la base de ce document ne saurait aboutir à une solution optimisée ni même diversifiée au regard du couple rendement/risque. Par ailleurs, il est important de prendre en compte les spécificités des investisseurs : l’horizon de placement, l’aversion au risque, la diversification de ses avoirs, avant toute recommandation. Ainsi, la présente communication ne peut constituer un conseil en investissement ou une recommandation en vue d’acheter ou de vendre des actifs.

Panorama économique

Une croissance mondiale modeste mais résiliente, dans un environnement incertain.

États-Unis – (Prévision 2016 : PIB 1,6 % / Inflation 1,3 % ; Prévision 2017: PIB 2,2 % / Inflation 2,3 %)

Amélioration du produit intérieur brut (PIB) américain au 3e trimestre en 2e estimation (3.2% vs 2.9%) grâce à une hausse de la consommation. L’économie américaine est au plein emploi avec un chômage à 4,6 % en novembre. Bonne tenue des indicateurs avancés(1) et des indices de confiance. La probabilité d’une hausse des taux de la Réserve fédérale américaine, de 0,25 point en décembre, atteint 96 %.

Zone Euro – (Prévision 2016 : PIB 1,6 % / Inflation 0,2 % ; Prévision 2017 : PIB 1,3 % / Inflation 1,3 % )

Reprise modeste, conduite par la consommation. On constate clairement une croissance à plusieurs vitesses dans la zone euro. La Banque Centrale européenne a annoncé l’extension de son programme d’achat de dette jusqu’à fin 2017, mais une réduction du montant mensuel de ces achats de 80 à 60 milliards d’euros.

Japon – (Prévision 2016 : PIB 0,6 % / Inflation 0,2 % ; Prévision 2017 : PIB 0,8 % / Inflation 0,5 %)

Le PIB japonais a augmenté de 2,2 % au 3ème trimestre grâce au commerce extérieur. Les fondamentaux de l’économie japonaise restent constants : croissance faible, inflation quasi nulle, plein emploi, et pas d’augmentation salariale. Les indicateurs avancés, en territoire expansionniste, laissent présager une amélioration de la situation.

Royaume-Uni – (Prévision 2016 : PIB 1,6 % / Inflation 1,3 % ; Prévision 2017 : PIB 2,2 % / Inflation 2,3 % )

Ralentissement de la croissance, mais pas de récession pour le moment. Une baisse marquée de l’investissement privé a été constatée depuis le Brexit. Les déficits britanniques se dégradent fortement, pénalisés par la dépréciation de la livre sterling contre l’euro et le dollar. Les incertitudes s’accentuent concernant les conditions de mise en place de la sortie de Royaume-Uni de l’Union européenne.

(1) Les indicateurs avancés reflètent en avance l'activité économique réelle. Ils permettent d'anticiper des changements de tendances économiques. Ils sont difficiles à analyser puisqu'ils anticipent l'activité économique. Combinés à d'autres indicateurs, ils permettent de confirmer ou d'infirmer certaines tendances. Par exemple, un bon chiffre sur l'indice de confiance des consommateurs peut sous-entendre une consommation future plus élevée, mais cette tendance sera confirmée ou infirmée avec un indicateur retardé.

Zoom sur les risques qui pèsent sur 2017

Zoom sur l'allocation d'actifs

En synthèse